festival eljem2010

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JEDOUI
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festival eljem2010

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10 Juillet 2010 - l'Orchestre du bal de l'opéra de Vienne avec Yasmine azaiez
P r o g r a m m e

Johann Strauss: Ouverture de l’opérette "Une nuit à Venise "

Johann Strauss: "Sang viennois ", Valse op.354 (avec ballet)

Franz Lehar: "Tout mon cœur est à toi",Air pour ténor de l’opérette "Le Pays du sourire"

Joseph Lanner: " Les Valses de Schoenbrunn " op. 200

Eduard Strauss: "Voie libre", Polka rapide op.45 (avec ballet)

Franz Lehar: " Je suis amoureuse ", Air pour soprano de l’opérette "Le Monde est beau "

Ludwig van Beethoven: Romance no. 2 op. 50 en F-Majeur pour violon et orchestre. Soliste : Yasmine Azaiez, violon

Franz Lehar:" Qui nous a mis l’amour dans le fond du cœur ? ",Duo de l’opérette “Le Pays du Sourire"

Karl Komzak:" Les Filles de Baden ", Valse op. 257
P a u s e
Franz von Suppé: Marche « Fatinitza »

Robert Stolz:" J’aime les femmes, les blondes et les brunes ",Air pour ténor de l’opérette " Deux cœurs à trois temps "

Johann Strauss fils:" Journaux du matin ", Valse op. 279 (avec ballet)

Carl Michael Ziehrer:"Laissez aller ", Polka rap

17 Juillet 2010 - I Musici (Italie)
Programme

Giovanni Battista Pergolesi (Jesi, 4 gennaio 1710 - Pozzuoli, 16 marzo 1736)Sinfonia in Fa Magg, per archi e continuoMaestoso sostenuto, Andante grazioso, Allegro

Antonio VivaldiConcerto in re maggiore per violino, archi e continuo “Grosso Mogul” RV 208Allegro, Grave recitativo, AllegroSolista: Marco Serino, violino

Antonio Vivaldi (Venezia, 4 marzo 1678 - Vienna, 28 luglio 1741)Concerto in sol minore per due violoncelli, archi e continuo RV 531Allegro, Andante, AllegroSolisti: Vito Paternoster e Pietro Bosna, violoncelli

Francesco Geminiani(Lucca 5 dicembre 1687 - Dublino 17 settembre 1762)Concerto grosso n. 12 della sonata op. 5 n. 12 di Arcangelo Corelli “La follia” per archi e cembaloTema e 24 variazioni

PAUSE

Antonio Vivaldi (Venezia, 1678 - Vienna, 1741)Le Quattro Stagioni (durata 35')Quattro concerti per violino, archi e continuo dal "Il cimento dell'Armonia e dell'Invenzione", op. 8, n. 1-4Solista: Antonio Anselmi, violino
Concerto. 1 in Mi maggiore, RV 269 La PrimaveraAllegro / Largo / Allegro

-Concerto 2 in sol minore, RV 315 L'EstateAllegro non molto / Adagio / Presto

-Concerto 3 in Fa maggiore, RV 293 L'AutunnoAllegro / Adagio / Allegro

-Concerto 4 in fa minore, RV 297 L'InvernoAllegro non molto / Largo / Allegro

22Juillet 2010 - Graffiti Classic's (Londres) et l'Orchestre Symphonique Tunisien

ROGRAMME DE L'ORCHESTRE SYMPHONIQUE TUNISIEN

W.A.Mozart

- Divertimento, K.138

- concerto pour piano n 11 en Fa Majeur

Soliste : Todor Petrov

- Air de Marcellina de l’opéra « Les noces de Figaro »

- Motet « Exultate Jubilate »

Soliste : Adriana Grekova

24 Juillet 2010 - Orchestre symphonique national algérien

31 juillet 2010- L'Orchestre de l’Opèra Toulon Provence Mediterranée (France)

PROGRAMME

MOZART Ouverture IdoménéeMOZART Idoménée - Air d'Ilia - "Quando avrai fine omai …Padre, germani, addio"

MOZART Don Giovanni- air de Zerlina - "Batti batti"

POULENC Deux marches et un intermède

MOZART Les noces de Figaro - air de Susanna - "Deh vieni"

KRAUS Ouverture Enée à Carthage ROSSINO Semiramide - air de Semiramide -" Bel raggio "

ROSSINI Le barbier de Séville - air de Rosina -"Una voce poco fa"

BEETHOVEN Symphonie n° 8

Direction musicale: Alexandre Myrat

Soprano: Anna KASYAN

05 août 2010 - the three Ladies of blues (USA)

07 août 2010 - les solistes du Théâtre San Carlo de Naples-Italie

I GRANDI DELLA LIRICA .

G.Verdi - Ma se m’è forza perderti dall’opera"Un ballo in maschera"

G. Verdi - Morrò, ma prima in grazia dall’opera “Un ballo in maschera”

G. Verdi Ritorna vincitor dall’opera “Aida”

G. Verdi La donna è mobile dall’opera “Rigoletto”


—–
G. Puccini - Che gelida manina. dall’opera "La Bohème"

G. Puccini - Sì, mi chimano Mimi dall’opera "La Bohème"

G. Puccini - E lucean le stelle dall’opera “ Tosca “

G.Puccini - Vissi d’arte dall’opera “Tosca”

G. Puccini - I Crisantemi per quartetto d’archi

G.Puccini - Recondita armonia dall’opera “Tosca”

G. Puccini - Un bel dì vedrem dall’opera “Madama Butterfly”

G.Puccini - Nessun dorma dall’opera “Turandot”
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JEDOUI
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Re: festival eljem2010

Message par JEDOUI »

Dans l’euphorie générale, le récital d’ouverture a permis au public, très nombreux, de vivre l’étourdissante extase des valses et des polkas viennoises

Pour illustrer l’esprit du 26-26, symbole de générosité et d’élan du cœur, qui mieux que l’Orchestre du bal et de l’opéra de Vienne est digne de la grandeur et de la noblesse de son message universel ?
Cette année encore, Uwe Theimer a démontré que l’ascendant qu’il exerce sur le public est toujours opérant, cela tient du magnétisme qui se dégage de sa personnalité si charismatique de meneur d’hommes et aussi des qualités exceptionnelles de son orchestre.

L’ivresse des valses
La fête était donc totale samedi dernier à l’amphithéâtre romain d’El Jem, et c’est en présence de plusieurs membres du gouvernement et de nombreux diplomates, dont l’ambassadeur autrichien, M. Johan Froehlich, qu’a démarré le concert «Musique et Solidarité». La presse étrangère était également présente. On lui a réservé un carré sur le côté latéral de la scène. Elle semblait beaucoup plus sensible à la réaction du public qu’à la beauté des valses et des polkas viennoises. Il faut dire qu’il y avait foule. Jamais le public d’El Jem n’a été aussi nombreux. Un public en or, conquis par l’étoffe distinguée du toucher des artistes qui lui ont permis d’avancer d’une monographie à une autre : les Strauss, Beethoven, Lehar, Komzak, Kalman, Stolz et Zieher.
On n’en finit pas d’être ébloui par le génie de Johann Strauss qui est passé à la postérité par la grâce et la sensualité de ses valses immortelles et tournantes à trois temps. A lui seul, il a constitué le fond essentiel du concert. Dans une interprétation gorgée de sève et remplie de vie, l’ensemble a promené son auditoire dans une balade impériale de symphonies viennoises, des czardas austro-hongroises de Kalman-Koppstein, des opérettes de Franz Lehar, des valses de Carl Ziechreron, de Joseph Lanner qui fut avec Johann Strauss le précurseur de la valse viennoise dans la première moitié du XIXe siècle.
Le duo constitué par la soprano Marcela Cerno et le magnifique ténor Joerg Schneider a été divin dans le récitatif et l’arioso. D’instinct, la soprano et le ténor ont évolué dans une ligne mélodique continue qui privilégie le romantisme très perceptible dans l’opérette «La Comtesse Mariza» de Kalman.
En duo ou en solo, les deux solistes étaient remarquables par la virtuosité vocale et l’expression dramatique qui traversent et frappent, par moments, l’auditoire comme un éclair. De vrais gladiateurs de la scène qui ont pleinement mérité les ovations d’une foule tétanisée, une foule pas de si tôt prête à oublier les déchaînements provoqués par des titres aussi évocateurs que : Une nuit à Venise, Tout mon cœur est à toi, Ma vie est amour et joie, Quand j’écoute les violons des Tsiganes, Je suis amoureuse, Les filles de Baden, etc. Des valses tournantes à trois temps, dansées sur un rythme musical de plus en plus accentué par le ballet de l’opéra. Deux jeunes couples superbes de fraîcheur et d’espièglerie à la frimousse plus qu’engageante. Des virtuoses de la danse qui privilégient la beauté des formes et la noblesse des gestes et qui idéalisent l’esthétique du corps parce que, justement, ils ont hérité des anciens qui les ont précédés le maintien et l’ouverture à la création
s, suspends ton vol
Yasmine Azaïez, la jeune violoniste tunisienne, était, pour la deuxième année consécutive, présente avec Uwe Theimer. L’ancienne élève de la célèbre Yehudi Menuhin School de Londres et du New England Conservatory de Boston, superbe dans un fourreau noir en dentelles, a présenté un cocktail d’improvisations contemporaines et autres musiques du monde; elle a commencé avec Romance n°2, opus 50 en fa majeur de Beethoven et a poursuivi avec du Vivaldi (Summer), un morceau tsigane de Ravel, un autre Requiem for a dream, du Hédi Jouini avec Samra et, enfin, elle a divinement chanté un couplet de Bohemian Rhapsody de Queen. Sa prestation a été accueillie par une ovation qui a fait trembler les fondations doublement millénaires du Colisée. Actuellement, Yasmine Azaïez est sur le tournage du film de Nada Hafaïedh-Mezni, Chroniques tunisiennes.
Pour «remercier» le public de la correction dont il a fait preuve tout au long du récital, Uwe Theimer a joué du Fayrouz «Bent Chalabiya». Euphorique, le public, debout, applaudissait à n’en plus finir. Cette formidable ovation l’a fait remonter sur scène pour jouer Le beau Danube bleu. Il est retourné une fois de plus pour interpréter du Vivaldi. Le public, cosmopolite, applaudissait à tout rompre, reconnaissant pour le chef d’orchestre de lui avoir permis de visualiser par l’oreille le considérable apport du génie de ces grands compositeurs du XIXe siècle en matière d’enrichissement des symphonies d’opéra.
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JEDOUI
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Re: festival eljem2010

Message par JEDOUI »

Dans une dynamique extrêmement ténue, douze virtuoses des instruments ont plongé le public, euphorique, dans une ambiance de séduction merveilleusement restituée grâce au génie de la musique baroque du trio Vivaldi, Pergolese et Geminiani

C’est un public, certes, moins nombreux qu’à l’ouverture, une semaine plus tôt, avec le concert du 26-26 «Musique et solidarité», mais tout aussi raffiné et fin connaisseur qui a fait samedi dernier le déplacement à El Jem pour le concert de musique baroque présenté par un orchestre formidable, qui n’a pas volé sa réputation sur la scène musicale internationale, ni usurpé ses nombreux titres de gloire glanés çà et là au cours d’une longue et combien édifiante carrière.

La Follia ou la sonate démentielle
En présence d’un public estimé à environ deux mille spectateurs et de plusieurs diplomates, dont l’ambassadeur d’Italie et le directeur de l’Institut italien de la culture, partenaires officiels du festival, le concert, en deux parties, a été d’un éblouissement total, tant sur l’arène et les gradins que sur la scène. Dès les premières notes, le public a deviné qu’il était en présence d’un ensemble, I Musici, qui a atteint une extraordinaire maturité.
D’emblée, les douze musiciens, à l’allure élégante et décontractée, éclairés par la grâce de la belle musique baroque italienne, ont attaqué un morceau de bravoure, une symphonie en fa majeur extraite de l’œuvre dramatique «La servante maîtresse» du grand Jean- Baptiste Pergolese, fameux compositeur napolitain du début du XVIIIe siècle, auteur de musique concertante et d’œuvres religieuses.
Puis ce fut au tour de Francesco Geminiani, un contemporain de Pergolese, établi en Angleterre, réputé pour ses compositions de sonates et de concertos. L’ensemble I Musici nous a fait découvrir les 24 variations de son œuvre majeure La Follia, une sonate démentielle savamment restituée par les gradations et les mouvements, modérés et rapides, des andante et allegro.

Emotion et feeling
En deuxième partie du concert entièrement consacrée à Vivaldi et à son opéra «Les quatre saisons», l’orchestre a interprété des morceaux et des sonates, ainsi que l’opus 8 des «Quatre saisons», andante cantabile incluant des sérénades exécutées dans un mouvement moderato, tout en douceur. Ce tempo va en s’acheminant crescendo vers un andantino plus vif et plus intense. Le sentiment intime du rythme, l’éclatante splendeur rayonnante des phrasés, l’interprétation elle-même et la profonde homogénéité des douze musiciens concouraient à faire de cette œuvre achevée du célèbre virtuose italien, qui a marqué de sa personnalité l’écriture du violon et qui a fixé la forme du concerto en trois parties, une des plus exemplaires et des plus abouties du répertoire de la musique instrumentale.
Les solistes de I Musici nous ont clairement communiqué par les incessants retours sur scène qu’ils voulaient prolonger ces moments de bonheur nés du contact avec un public de mélomanes, avertis et subtils, dans un cadre féerique et tellement impressionnant qui suggère le feeling, qualité indispensable dans ce genre de musique.
Par ailleurs, un hommage devait être rendu aux trois cents étudiants tunisiens en stage dans le «village des langues» de Mahdia, une structure universitaire accueillant chaque été des étudiants dans les filières de langues. Corrects et disciplinés, ces jeunes, dont un grand nombre de filles,ont fait honneur à la jeunesse tunisienne en cette année qui leur est consacrée, en se révèlant d’une surprenante culture musicale et symphonique qui les prédispose à jouer un rôle moteur dans l’enrichissement de notre paysage culturel et à ancrer ce genre de musique dans nos traditions.
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