Pourquoi je suis passé au baroque
Publié : mer. 22 févr. 2017 17:36
Lecteur assez assidu du forum, mais peu contributeur, je me devais de faire part de mon changement d'orientation, une sorte de coming-out. Je suis passé au baroque il y a quelques années, et voici quelques unes des explications de ce virage :
- le violon pèse moins lourd, sans tout un tas de bazar inutile
- j'ai pu revendre à bon prix mentonnière et coussin
- corollaire, je gagne du temps à la sortie de l'étui puisque je n'ai pas à installer le coussin. Da capo, j'en gagne aussi à la remise dans l'étui
- on peut rester tout le temps ou presque en première position
- on économise autant ses gestes (gain musculaire donc calorique, convertible en éclairs au chocolat, ou vanille c'est selon) que la touche (qu'on peut donc raccourcir, ça tombe bien l'ébène est protégé désormais)
- c'est accordé en 415Hz au lieu de 440Hz, on économise donc les cellules de l'audition, qui chacun le sait ne se régénèrent pas, et on peut donc jouer plus vieux, puisque les dégâts de l'audition se font par le haut du spectre. Or je vieillis, enfin disons je mûris, mais c'est un autre sujet...
- il y a significativement moins de trucs impossibles à faire genre pizz' de main gauche ou doubles harmoniques
- on joue de la musique qu'on arrive à comprendre, et qui est globalement ouest-européenne, en cette période de Brexit ça permet de redécouvrir Matteis, un italien installé à Londres
- les cordes sont bio, et moins tendues. Elles coûtent globalement moins cher, encore plus si comme moi vous ne mangez pas la peau du boudin blanc aux morilles, je peux recycler cette enveloppe à des fins musicales tout en restant bobo-développement durable (en revanche, l'andouillette je ne suis pas fan)
- l'archet a moins de crins, donc il consomme moins de colophane. Un luthier un tant soit peu commerçant et avisé facturera donc aussi la mèche moins cher
- l'archet est moins lourd d'une bonne douzaine de grammes. Comme ça, ce n'est rien, mais multiplié par des milliers de notes, on évite d'avoir déplacé une tonne ou deux de plus à la fin de l'année
- on n'a plus la vilaine marque au cou, mais ça met les dermatologues au chômage
- la sourdine est plus efficace car le violon l'est moins. Limite parfois on peut se passer de sourdine
- quand on va au luthier (je sais on ne dit pas "au", mais moi j'aime bien, ça fait quand la vache va AU taureau) et qu'on se plaint, de problèmes par ailleurs parfaitement imaginaires, il rétorque que c'est pour ça qu'on a inventé le violon moderne
- on peut user le côté droit du violon, contrairement à la majorité des gens qui usent le côté gauche (éclisse du bas), ça équilibre. En même temps si on ne le fait pas, il se casse la binette le bougre d'engin...
- il y a moins de métal, ça excite moins les portiques de métaux dans les aéroports
- on se bousille moins les doigts avec cette cochonnerie de fil à couper le beurre, là, à droite.
- corollaire, le mi ne siffle plus. Jamais. Parfois on l'entend un peu comme un La asthmatique qui prendrait une voix de fausset
- on peut trouver plein de jolies musiques inconnues et le redécouvrir. Parfois on comprend aussi pourquoi justement on les redécouvre, mais ça permet de travailler les rouages de l'oubli
- l'archet est moins long, donc on fait moins de gestes (que cette fois ci on peut convertir en cassoulet ou hamburger)
- on n'est pas obligé de se laver les mains avant de jouer. C'est même mieux les doigts gras (notamment par rapport au hamburger supra) ça entretient les cordes en boyau
- etc...
N'hésitez pas à en rajouter, j'ai dû en oublier des dizaines. Sinon, ça me plaît vraiment bien...
- le violon pèse moins lourd, sans tout un tas de bazar inutile
- j'ai pu revendre à bon prix mentonnière et coussin
- corollaire, je gagne du temps à la sortie de l'étui puisque je n'ai pas à installer le coussin. Da capo, j'en gagne aussi à la remise dans l'étui
- on peut rester tout le temps ou presque en première position
- on économise autant ses gestes (gain musculaire donc calorique, convertible en éclairs au chocolat, ou vanille c'est selon) que la touche (qu'on peut donc raccourcir, ça tombe bien l'ébène est protégé désormais)
- c'est accordé en 415Hz au lieu de 440Hz, on économise donc les cellules de l'audition, qui chacun le sait ne se régénèrent pas, et on peut donc jouer plus vieux, puisque les dégâts de l'audition se font par le haut du spectre. Or je vieillis, enfin disons je mûris, mais c'est un autre sujet...
- il y a significativement moins de trucs impossibles à faire genre pizz' de main gauche ou doubles harmoniques
- on joue de la musique qu'on arrive à comprendre, et qui est globalement ouest-européenne, en cette période de Brexit ça permet de redécouvrir Matteis, un italien installé à Londres
- les cordes sont bio, et moins tendues. Elles coûtent globalement moins cher, encore plus si comme moi vous ne mangez pas la peau du boudin blanc aux morilles, je peux recycler cette enveloppe à des fins musicales tout en restant bobo-développement durable (en revanche, l'andouillette je ne suis pas fan)
- l'archet a moins de crins, donc il consomme moins de colophane. Un luthier un tant soit peu commerçant et avisé facturera donc aussi la mèche moins cher
- l'archet est moins lourd d'une bonne douzaine de grammes. Comme ça, ce n'est rien, mais multiplié par des milliers de notes, on évite d'avoir déplacé une tonne ou deux de plus à la fin de l'année
- on n'a plus la vilaine marque au cou, mais ça met les dermatologues au chômage
- la sourdine est plus efficace car le violon l'est moins. Limite parfois on peut se passer de sourdine
- quand on va au luthier (je sais on ne dit pas "au", mais moi j'aime bien, ça fait quand la vache va AU taureau) et qu'on se plaint, de problèmes par ailleurs parfaitement imaginaires, il rétorque que c'est pour ça qu'on a inventé le violon moderne
- on peut user le côté droit du violon, contrairement à la majorité des gens qui usent le côté gauche (éclisse du bas), ça équilibre. En même temps si on ne le fait pas, il se casse la binette le bougre d'engin...
- il y a moins de métal, ça excite moins les portiques de métaux dans les aéroports
- on se bousille moins les doigts avec cette cochonnerie de fil à couper le beurre, là, à droite.
- corollaire, le mi ne siffle plus. Jamais. Parfois on l'entend un peu comme un La asthmatique qui prendrait une voix de fausset
- on peut trouver plein de jolies musiques inconnues et le redécouvrir. Parfois on comprend aussi pourquoi justement on les redécouvre, mais ça permet de travailler les rouages de l'oubli
- l'archet est moins long, donc on fait moins de gestes (que cette fois ci on peut convertir en cassoulet ou hamburger)
- on n'est pas obligé de se laver les mains avant de jouer. C'est même mieux les doigts gras (notamment par rapport au hamburger supra) ça entretient les cordes en boyau
- etc...
N'hésitez pas à en rajouter, j'ai dû en oublier des dizaines. Sinon, ça me plaît vraiment bien...