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une théorie révolutionnaire

Publié : jeu. 23 juin 2011 20:23
par VIO_mehdi_LIN
bonjour a tous , voila je me lance : j ai lu ceci sur un forum et je voudrais que quelqu' un me le traduise :
<<... l’excellent violoniste indien Dr L. Subramaniam est accordé comme suit :
tonique-quinte-tonique (à l'octave) et quinte (idem). >>


C' est dire que je voudrais savoir comment accorder mon violon qui est en : mi la re sol ; en suivant cette technique qu' est ce qu' il deviendra ????
Mi la Mi la ????? je pense pas ? si ?

Re: une théorie révolutionnaire

Publié : jeu. 23 juin 2011 20:32
par Claire91
On donne plutôt les notes de la plus grave à la plus aigue ;)

Du coup, ton sol-ré-la-mi deviendra sol-ré-sol-ré.


Mais ça arrive assez fréquemment, pour des compositions de différentes époques et y compris dans notre occident que le violon ne soit pas accordé sur le schéma des quintes que l'on utilise en général.

On en avait déjà parlé ici : topic7339.html

Re: une théorie révolutionnaire

Publié : ven. 24 juin 2011 01:49
par evolpparg
+1, claire

c'est en fait pas tellement révolutionnaire, c'est un accordage très courant en violon indien
la quarte au milieu permet d'avoir une "symétrie" (enfin ,avec 1 octave d'écart), ce qui permet - par exemple - de jouer une phrase dans le grave, et de la répéter à l'octave avec le même doigté (c'est très courant dans cette musique)
on gagne aussi en vitesse ! :D

Re: une théorie révolutionnaire

Publié : lun. 19 sept. 2011 21:32
par cdn
Sol-Ré-Sol-Ré ? Ça existe, ça ?... ça sert pas à grand chose =/
Et puis c'est un peu "révolutionnaire" comme dit :langue:

Re: une théorie révolutionnaire

Publié : mar. 20 sept. 2011 06:32
par Clotilde
Ben pourquoi pas, y a bien eu un fou ( un certain Jean Sébasien B. pour ne pa le nommer ) qui a demandé qu'on joue sa cinquième suite avec un cello accordé en Do-sol-ré-sol...

Re: une théorie révolutionnaire

Publié : mar. 20 sept. 2011 23:43
par Eric.B
Dans les sonates du Rosaire de Biber, le violon doit être accordé de différentes façons selon les mouvements.
Il n'y a que dans la première pièce et dans la passacaille de l'ange gardien (dernière pièce du cycle) qu'il est accordé en quinte.

"Biber use du procédé de la scordatura, la particularité du recueil provient de la manière dont le violon est accordé différemment pour chaque sonate. Pour la première sonate L'Annonciation l'instrument est accordé de manière classique à la quinte, mais dans les autres sonates il est accordé en tierce, en quarte et à l'octave. Cela pour donner des couleurs et tempéraments différents à chaque sonate, favorisés aussi par les effets de jeu des cordes à vide discordées." (wikipedia)

Sur la partition (celle que j'ai du moins), il y a une ligne ou les notes sont écrites telles qu'on les jouerait (avec le violon accordé en quinte) et une autre avec ce qu'on entend avec le nouvel accord. C'est assez déroutant quand on pas l'habitude de jouer une note et d'en entendre une autre.

Re: une théorie révolutionnaire

Publié : mer. 21 sept. 2011 19:20
par Eric.B
Je n'avais pas vu que le cas des sonates de Biber avait été déjà évoqué.

Du coup, Je me pose quelques questions :

Quels types de cordes sont utilisés pour cela?

Peut-on le faire avec des cordes modernes car pour certaines sonates, cela demande un écart important par rapport à l'accord habituel. Dans la 7ème, la corde de sol est accordée une quarte (do) plus haute, ce qui me paraît infaisable quand j'essaye de l'accorder de cette façon. idem pour le ré qui devient fa (7ème sonate), ou fa dièse dans la 3ème sonate?

Quels sont les risques pour l'instrument (mis à part de casser une corde) de se servir fréquemment de cela?

Re: une théorie révolutionnaire

Publié : mer. 21 sept. 2011 20:03
par samuel
A mon avis ca dépends surtout de la tension de tes cordes. Si tu utilises du boyau avec pas trop de tension ca devrait pouvoir se faire. Maintenant si tu mets des Pirazzi tendues comme des cables d'arbaletes ca risque d'etre plus compliqué... et plus dangereux surtout...