Publié : lun. 26 nov. 2007 21:44
une fois n'est pas coutume, je vais me charger ici du recentrage du sujet qui était sensiblement (si je puis dire) : font ch... ces c... de grévistes qui nous empêchent d'accéder à la fac.
contents de faire musicologie ????
Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,
Depuis peu, le département « Musique et Musicologie » de l'université Lyon 2 est touché par des restrictions budgétaires (une réduction de 20 % à échéance de 2009–2010). À court terme, ces dernières mettront immanquablement en péril la qualité de l'enseignement dispensé actuellement qui bien que mal doté forme régulièrement des professionnels diplômés. La démarche pédagogique de notre département se verra ainsi détruite. Si l'on se doit d'admettre qu'une logique d'équilibre budgétaire est nécessaire au bon fonctionnement de l'université, un domaine aussi spécifique que le nôtre ne peut cependant fonctionner normalement face à de telles mesures.
Concrètement, il s'agit de diminuer l'enveloppe horaire de notre département de 1 124 heures sur trois ans, provoquant notamment la disparition d'une vingtaine de postes de chargés de cours. Pour l'année 2007–2008, les 400 heures de suppression imposées par la faculté à la demande de l'université laisse imaginer un avenir bien sombre pour l'un des plus petits départements de l'université Lyon 2.
Voici une liste de ce que nous perdons pour le second semestre :
– suppression des cours de physiologie de la voix (notamment utile à tout enseignant et spécialement en matière de chant) et d'analyse musicologique assistée par ordinateur (un des outils d'avenir de la profession de musicologue) ;
– suppression du cours de sociologie de la musique en Licence 3 ;
– suppression du cours d'acousmatique en Licence 3 ;
– suppression d'un groupe d'organologie en Licence 1, et de différents groupes dans les cours de formation musicale, écriture musicale, informatique musicale ou esthétique musicale.
Cette suppression des effectifs aura pour effet le grossissement des groupes, entraînant des sureffectifs incompatibles avec le bon déroulement des cours. Différents projets au sein du département se verront également remis en cause : des captations et des interventions des étudiants encadrés dans le cadre du Concours international de musique de chambre de Lyon, le développement, la gestion et l'étude des différentes banques de données en cours ou encore la mise en péril du partenariat avec le département ASIE (arts du spectacle) concernant la musique appliquée aux arts visuels (partenariat unique en France sous cette forme). À terme, nous craignons que les réelles intentions des gouvernements successifs soient mises à exécutions : après avoir dépourvu notre département des moyens nécessaires à sa survie, il sera aisé de le déclarer non rentable et incapable d'assumer ses missions…
Ce qui est en cours dans notre université est une expérience de laboratoire. S'il s'avère que les résultats de ce test sont positifs, les départements équivalents de « Musique et Musicologie », voire de disciplines similaires ou équivalentes (histoire de l'art, archéologie…) pourraient connaître à leur tour de sérieuses restrictions dans un avenir rapproché. Il est donc primordial que ces informations soient communiquées le plus largement possible car nous sommes tous concernés par ces réformes, qu'elles soient situées sur un plan universitaire ou ministériel.
Pour toute information supplémentaire sur les problèmes rencontrés par notre département, pour nous livrer des témoignages ou encore nous tenir au courant de ce qu'il se passe peut-être déjà autour de vous, vous pouvez nous contacter par courriel via nicolas.nebout@free.fr ou musicolyon@hotmail.fr, et en consultant le blog http://musicolyon.over-blog.com.
Il en va de la survie de l'enseignement des arts à l'université et donc d'une partie importante des sciences humaines. L'Art doit exister et être valorisé, d'autant plus dans le cadre de son enseignement qu'il représente la part la plus altruiste de l'humanité. Nous devons par conséquent nous « serrer les coudes » et communiquer afin de dénoncer le plus largement possible cette disparition programmée.
Cordialement,
Les étudiants mobilisés du département « Musique et Musicologie » de
l'université Lyon 2.
contents de faire musicologie ????
Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,
Depuis peu, le département « Musique et Musicologie » de l'université Lyon 2 est touché par des restrictions budgétaires (une réduction de 20 % à échéance de 2009–2010). À court terme, ces dernières mettront immanquablement en péril la qualité de l'enseignement dispensé actuellement qui bien que mal doté forme régulièrement des professionnels diplômés. La démarche pédagogique de notre département se verra ainsi détruite. Si l'on se doit d'admettre qu'une logique d'équilibre budgétaire est nécessaire au bon fonctionnement de l'université, un domaine aussi spécifique que le nôtre ne peut cependant fonctionner normalement face à de telles mesures.
Concrètement, il s'agit de diminuer l'enveloppe horaire de notre département de 1 124 heures sur trois ans, provoquant notamment la disparition d'une vingtaine de postes de chargés de cours. Pour l'année 2007–2008, les 400 heures de suppression imposées par la faculté à la demande de l'université laisse imaginer un avenir bien sombre pour l'un des plus petits départements de l'université Lyon 2.
Voici une liste de ce que nous perdons pour le second semestre :
– suppression des cours de physiologie de la voix (notamment utile à tout enseignant et spécialement en matière de chant) et d'analyse musicologique assistée par ordinateur (un des outils d'avenir de la profession de musicologue) ;
– suppression du cours de sociologie de la musique en Licence 3 ;
– suppression du cours d'acousmatique en Licence 3 ;
– suppression d'un groupe d'organologie en Licence 1, et de différents groupes dans les cours de formation musicale, écriture musicale, informatique musicale ou esthétique musicale.
Cette suppression des effectifs aura pour effet le grossissement des groupes, entraînant des sureffectifs incompatibles avec le bon déroulement des cours. Différents projets au sein du département se verront également remis en cause : des captations et des interventions des étudiants encadrés dans le cadre du Concours international de musique de chambre de Lyon, le développement, la gestion et l'étude des différentes banques de données en cours ou encore la mise en péril du partenariat avec le département ASIE (arts du spectacle) concernant la musique appliquée aux arts visuels (partenariat unique en France sous cette forme). À terme, nous craignons que les réelles intentions des gouvernements successifs soient mises à exécutions : après avoir dépourvu notre département des moyens nécessaires à sa survie, il sera aisé de le déclarer non rentable et incapable d'assumer ses missions…
Ce qui est en cours dans notre université est une expérience de laboratoire. S'il s'avère que les résultats de ce test sont positifs, les départements équivalents de « Musique et Musicologie », voire de disciplines similaires ou équivalentes (histoire de l'art, archéologie…) pourraient connaître à leur tour de sérieuses restrictions dans un avenir rapproché. Il est donc primordial que ces informations soient communiquées le plus largement possible car nous sommes tous concernés par ces réformes, qu'elles soient situées sur un plan universitaire ou ministériel.
Pour toute information supplémentaire sur les problèmes rencontrés par notre département, pour nous livrer des témoignages ou encore nous tenir au courant de ce qu'il se passe peut-être déjà autour de vous, vous pouvez nous contacter par courriel via nicolas.nebout@free.fr ou musicolyon@hotmail.fr, et en consultant le blog http://musicolyon.over-blog.com.
Il en va de la survie de l'enseignement des arts à l'université et donc d'une partie importante des sciences humaines. L'Art doit exister et être valorisé, d'autant plus dans le cadre de son enseignement qu'il représente la part la plus altruiste de l'humanité. Nous devons par conséquent nous « serrer les coudes » et communiquer afin de dénoncer le plus largement possible cette disparition programmée.
Cordialement,
Les étudiants mobilisés du département « Musique et Musicologie » de
l'université Lyon 2.